Santé au travail « Je me suis équipé d’un exosquelette pour traire »
À la tête d’un troupeau de 125 laitières, Norbert Brun a investi dans un exosquelette en juin 2020. Il s’est rapidement adapté à cet équipement qui soulage ses épaules et freine leur usure prématurée.
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« On est jamais mieux servi que par soi-même ! » Un groupement d’agriculteurs du Hoekshe Waard, une région insulaire au sud de Rotterdam (Pays-Bas), a décidé de se lancer dans la conception d’un robot de travail du sol capable de leur préparer un lit de semences parfait. Situées entre des canaux et la mer du Nord, leurs parcelles sont très sensibles au tassement et à l’érosion. Aucune solution disponible actuellement sur le marché ne répond réellement à leurs attentes.
Réduire la pression au sol
L’idée pour réduire le matraquage des sols est de faire travailler une unité robotisée la plus légère possible. Leur projet, baptisé Robotiller, pèsera entre 3 et 4 tonnes. Il sera supporté par des rouleaux cages à l’avant et à l’arrière, qui couvriront toute la largeur de l’engin afin de réduire la pression au sol. L’entraînement de ces rouleaux sera électrique.
Polyvalent, le robot peut recevoir différents outils entre les rouleaux, par exemple une herse rotative ou un outil non animé. Les agriculteurs ont créé la structure H-Wodka pour accompagner la construction et le développement de ce robot. L’objectif n’est pas d’en faire un porteur polyvalent, mais bien de rester sur le concept de travail du sol superficiel.
Une pile à combustible
Pour l’énergie, les agriculteurs misent sur une pile à hydrogène, un gaz qu’ils espèrent être en mesure de produire sur leur exploitation. H-Wodka est actuellement en train de fabriquer un préprototype et envisage les premières démonstrations au champ en 2021.
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